Vers les études universitaires
À quoi peut-on s’attendre pour la transition du collégial à l’université ? Grosso modo, à la même chose qui a été vécue lors de l’arrivée au collégial.
Tout ce qui a dû être développé pour réussir les études collégiales devra se perfectionner à un niveau supérieur pour les études universitaires.
Découvrir son nouveau milieu
Il peut être aidant d’aller à la découverte de son nouvel environnement. Pourquoi ne pas participer à des activités sociales lors de la rentrée ? Ou encore, s’engager dans des activités parascolaires : théâtre, sports, groupes divers, associations étudiantes, etc. Faire la découverte des services disponibles à la vie étudiante pouvant répondre à différents besoins peut aussi être utile : services psychologiques ou d’orientation, ateliers de gestion du stress, etc.
C’est bien de mettre l’énergie sur sa vie scolaire, mais les autres sphères sont également essentielles.
S’organiser pour atteindre ses objectifs
Les études universitaires demandent de s’investir de manière équilibrée dans sa vie scolaire, personnelle et sociale. Par exemple, il est mieux de prévoir des périodes d’études plus courtes, mais réparties dans le temps, plutôt que de longues heures dans une même période.
Les heures consacrées au travail à temps partiel doivent aussi être considérées dans son horaire afin de conserver un bon niveau de performance et de demeurer alerte dans ses études, tout en veillant à assurer ses besoins financiers et sa conciliation loisirs/études.
L’organisation est une des clés vers la réussite.
Obtenir le soutien nécessaire à l’autonomie
Si, comme nouvelle personne inscrite à l’université, vous vivez avec une déficience ou un trouble permanent, le service d’Accueil et de soutien aux étudiants et étudiantes en situation de handicap (AQICESH) est l’endroit pour présenter votre certificat médical d’attestation de limitations fonctionnelles. Votre demande devrait être faite le plus tôt possible après la réception de votre acceptation au programme de votre choix.
Un conseiller ou une conseillère vous proposera des mesures d’accommodement, et dans tous les cas, les objectifs pédagogiques essentiels visés par les cours du programme devront être respectés. Il est donc possible que les mesures que vous avez eues dans les années antérieures ne soient pas reconduites intégralement.
En plus du conseiller ou de la conseillère à l’AQICESH, en cas de difficultés personnelles ou scolaires, il est bon d’aller chercher le soutien nécessaire. Cela peut se faire auprès d’un professeur ou d’une professeure, d’un membre du personnel professionnel dans le milieu, d’un ou une collègue de travail ou de classe, d’un ami ou d’une amie, voire de toute personne significative pour soi et digne de confiance, à l’écoute, qui pourrait s’avérer une source d’inspiration et de motivation.
Les ressources existent dans le milieu : il faut simplement demander l’aide si on ne trouve pas une solution par soi-même.
En résumé, poursuivre dans les études universitaires exige une participation soutenue et une affirmation de son autonomie. Tout ça dans la perspective d’accéder au marché du travail ou à l’accomplissement de tout autre projet en lien avec ses intérêts.